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9 mai 2005

Mon marathon d'albi

Mon dernier message remonte au 10 Avril et c'était le 100 ème. Cela fait donc un mois... Il y a eu les vacances, la course... et d'autres événements. Il est donc temps que je renoue avec ce blog.

Le marathon

Les deux semaines qui ont précédé la course ont été tranquilles. Durant la semaine J-2 j'ai fait 3 sorties d'un peu moins d'une heure chacune dans la garrigue nimoise. A J-1 le jeudi je n'ai couru que 40 mn.

Comme convenu Thierry, Philippe et Mousse sont venus me prendre à Nîmes et nous avons fait route vers Albi. Les virages de la Montagne Noire m'ont créé quelques problèmes et Philippe a du me céder la place à côté du chauffeur pour éviter que mes nausées ne créent l'irréparable... J'étais un peu vexé.

Nous arrivons à Albi et nous repérons l'arrivée du Marathon. Les derniers kilomètres le long du cimetière ne sont franchement pas plats et il y aura en plus un tunnel.

Nous retrouvons José et Helène. L'hôtel dans le centre est sympathique à deux pas du départ et c'est vraiment un avantage. Après avoir retiré nos dossards auprès de l'organisation nous en profitons pour découvrir trop rapidement à mon goût la ville d'Albi et sa magnifique Cathédrale. J'en profite pour acheter le numéro de la "Revue du Tarn" consacré à Carmaux, les mines et Jaurès. Ce numéro a eu un franc succès il m'a fallu faire plusieurs marchands de journaux pour me la procurer.

Samedi soir pasta parti au restaurant de l'hôtel. On prépare les affaires et on se couche pas trop tard. Dimanche matin 6h 30  nous sommes réveillés par le téléphone et bous allons prendre notre petit déjeuner. On retrouve de clients de l'hôtel qui vont participer au différentes courses. Des "spécialistes" ont leur propre provisions et en particulier un gâteau conçu pour les sportifs engagés dans des épreuves d'endurance. D'autres minaudent et délaissent les excellents croissants présentés dans les corbeilles.  Nous sommes "raisonnables" et évitons les excès dans les 2 sens.

Nous remontons dans les chambres qui doivent être libérées à l'exception d'une mise gracieusement à notre disposition de l'hôtel pour l'après course.

8h 30 on se dirige vers le départ. C'est un véritable luxe par rapport aux contraintes qu'impose le Marathon de Paris; déplacements longs avant le départ, attente interminable sur la ligne de départ etc..

Je cherche Jean Louis et Robert. Je trouve le second sur la ligne de départ et nous ferons quelques hectomètres ensemble.

Le départ est donné.J'essaie de repérer Helène pour qu'elle me prenne en photo avec Robert, il y a trop de monde c'est raté. Je prends mon rythme et m'isole au sein du peloton. Après avoir quitté la ville et ses faubourgs ouvriers, la parcours nous conduit le long des berges du Tarn. Les paysages sont agréables mais le parcours est moins roulant que ce que nous avions compris. Il est quelque peu valloné.

Je fais une drôle de tête quand au 9 ème Km je croise les premiers Kenyans! Je m'attendais à ce genre de rencontre mais pas si tôt. En fait il s'agissait des coureurs en tête du semi-marathon, le départ ayant été donné en commun. Je bois à tous les ravitaillements et m'alimente avec mes produits vitaminés. L'organisation nous soigne nous avons droit à nos temps de passage régulièrement. Les kilomètres passent et je repère ceux du retour. Vient le moment où les coureurs du semi nous "abandonnent". C'est un moment à la fois réconfortant, on court aussi vite que ceux qui vont parcourir une distance inférieure de moitié mais aussi qui peut créér le "blues", seul le quart de la distance a été franchi.

J'ai le temps sur le parcours de redécouvrir des exploitations agricoles traditionnelles. J'observe les animaux, dans leur enclos. Les odeurs, les matériels, les feux de cheminées ...

Je croise de nouveaux des Kenyans, un seul en tête si mes souvenirs sont exacts, cela me paraît plus normal. On les encourage, ils serrent les dents, ça a l'air d'être dur!

Puis je guette mes copains, je croise Eric puis Philippe et Thierry,José et un peu plus loin Mousse. Peu avant d'arriver au semi je repère enfin Jean Louis qui m'a l'air bien.

Je tourne en 1h 50 au semi. Je croise sur le retour Robert et lui fais un petit signe d'encouragement. Qu'on le veuille ou non il est réconfortant de voir la file des coureurs qui suit derrière. C'est mon premier Marathon en aller retour. A la sortie d'un tunnel j'entends un petit encouragement; C'est Jean Louis victime d'un coup de barre. Je lui propose de l'attendre mais en connaissant d'avance sa réponse. Je continue mon parcours jusqu'au moment où je perds un des mes ravitaillements personnels. Cela ne me perturbe pas trop j'en avais un d'avance. Mais celui que j'ai perdu était pour la fin et il me fera défaut par la suite.

Alors que j'étais bien , j'ai eu le coup de barre au 35 km, sensation que je n'avais jamais eu auparavant lors de mes précédents Marathons. J'ai peiné pour finir et je n'avais plus toute ma lucidité. Sur la base des temps de passage qui nous étaient donnés je pensais être déormais sur une base de 4h. Je n'ai pas revu le magnifique Marteau Pilon Rouge que j'avais admiré à l'aller. J'ai peiné sur les petites montées de la fin de coure. J'ai été rejoins par de nombreux coureurs alors qu'habituellement c'est l'inverse qui se passe. Mes repères le cimetière, les rues et le tunnel. J'arrive... Je passe enfin sur la ligne et j'ai tout de même le réflexe d'arrêter mon chronomètre. J'entr'aperçois sur celui des organisateurs 3h 45' et un poignée de seconde.

Je suis content d'avoir fini. Je rends la puce, reçopit le tee shirt et retrouve les copains. Leur temps s'échelonnent entre 3h12  et 3h 29. Je bois et je ne ressens pas les crampes qui me taraudaient plusieurs jours durant après mes 3 premiers marathons.

Nous allons ensuite déjeuner sous la grande tente montée à cet effet. Les plateaux repas sont de très bonne qualité. La convivialité est au rendez- vous. La remise des récompenses se poursuit.

Ce fut un belle course.

Un cachet pour la route et nous reprenons la route. En voiture un coup de fil à Jean Paul et Alain pour leur annoncer nos résultats. Ils semblent satisfaits de nos performances.

Nous pensons déjà à la prochaine compétition. Le trail du Mercantour pour Thierry, José et Alain qui a fait Turin. Quant à moi je compte reprendre doucement l'entraînement et participer peut-être à une au deux courses.

Nous rejoignons l'hôtel en 5 minutes, nous prenons la douche. On refait plusieurs fois la cours

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