Jean Luc Hees le retour : quel avenir pour Stéphane Guillon et Didier Porte

Chers auditeurs,

Ça y est le feuilleton est fini

Rappelez vous le tollé que fut la nomination de Jean Paul Cluzel à la tête de Radio France et celle de son directeur d'antenne Fréderic Schlesinger. 

Nommé par le CSA, sur les conseils pressants du pouvoir d'alors avait- on entendu, plus ou moins lié à un premier ministre, bousculant et renouvelant la grille des programmes, retirant de l'antenne des personnalités (Allô Macha !) et provoquant le départ de celui qui chassé par la fenêtre revient par la grande porte..

N'est - on pas en train de voir se jouer sous nos yeux le film de Jean Yanne, "Tout le monde il est beau!"

Comme beaucoup j'apprécie Jean Luc Hees, brillant journaliste dont le magazine à 17h ou 18h le soir était un vrai moment de fraîcheur. J'ai déploré son départ

L'ex "panthère rose", -une recherche auprès de l'INA ou dans les archives de France Inter est possible, il n'est pas nécessaire de remonter quand même jusqu'à Paris Inter pour retrouver trace de cette émission mémorable....-,  reconnue depuis comme musicologue qui le côtoie sur Radio Classique, fait  remarquer, à juste titre, que le nouveau patron de Radio France ne tolère pas la vulgarité.

On peut craindre hélas monsieur Guillon que votre style ne convienne pas à votre nouveau patron et que votre chronique ne soit supprimée et que vous ne disparaissiez de l'antenne. Cela arriva en son temps à Laurence BoccholiniBoccholini qui s'essaya au remplacement de Laurent Ruquier. Elle fut promptement débarquée et remplacée par Stéphane Bern, transfuge de la TV privée, oui le petit frisé de la TV spécialiste des "grands de ce monde"... Rappelons nous du tollé...  On peut citer aussi son différent avec Martin Winkler, qui tint lui aussi, une chronique dans le journal matinal de France Inter.

Aujourd'hui, je n'en crois toujours pas mes oreilles lorsque j'entends Stéphane Guillon et Didier Porte prendre la défense de ceux qui étaient présentés comme ayant pour mission de reprendre en main, au mauvais sens du terme, Radio France et France Inter. C'est tout à leur honneur et mérite d'être souligné.

Pas marqué politiquement le nouveau directeur, cela me parait excessif. Il n'a pas hésité à affirmer ses sensibilités politiques au micro de France Inter lorque 'il était venu faire la promotion de son livre il y a de cela deux ou trois ans. Invité dans l'émission "La bande à Bonnaud" il ne s'était pas privé d'exprimer le jugement pour le moins négatif qu'il portait sur le mandat du précédent locataire de l'Elysée. Tiendrait ce même discours aujourd'hui? Peu importe il faudra le juger sur ses résultats, comme nous le faisons aujourd'hui sur ceux de l'équipe actuelle.

La place du mort, c'est ainsi que Nicolas Demorand nomme cette chronique du 7h 10h . Souhaitons que l'accident, s'il doit arriver, survienne le plus tard possible, car même, si vous Stéphane Guillon m'agacez parfois,  si je vous trouve parfois injuste, vous me faites rire. Et vous monsieur Porte dont on parle moins, seriez vous moins exposé, quels sont vos projets sur cette antenne?

Allez vous vous retrouver comme c'est souvent la cas suite à un départ sur les radios concurrentes que vous vous plaisez à brocarder?

Non messieurs ne lâchez pas, vous exercez une mission de salut. .. de service public.