Les JO sur la TV de service public... Tout un programme

Entre deux pages de publicité, à des horaires fixes surtout ne rien bouger, on quitte le direct,  en pleine épreuve, parfois à un moment crucial, pour donner la parole, à un journaliste qui ne cesse de pérorer à l'antenne. Hier soir l'échange qu'il a eu avec l'ex idole des années 60, fut surréaliste. Un morceau d'anthologie.
-Chère Sylvie, vous fûtes (non il n'utilise pas la passé simple) la mascotte de JO de Séoul.
-Si vous le dites c'est que c'est vrai, répond l'ex du rocker national, mais j'ai oublié.
-Vous fûtes aussi l'invitée des JO de Grenoble, probablement, qu'y aviez-vous chanté? etc; etc...

Voilà une information pertinente.

Et puis au lieu de montrer les images des épreuves en train de se dérouler, les téléspectateurs ont eu droit à un reportage sur notre triple champion olympique des JO de Grenoble. Et de quoi fut-il question??
Non pas de sa performance sportive, les douches froides prises par le champion pour garder son influx nerveux entre les différentes épreuves  auraient par exemple faire l'objet d'explications ( a-t-il eu raison?), le point de vue d'un médecin, d'un entraîneur pourrait être intéressant.

Mais non, l'accent a été mis, sur celui, qui a réussi en se détournant de l'esprit olympique, faisant passer pour des ringards les responsables du CIO de l'époque.
Et l'on a eu droit à une séquence de "réclame" supplémentaire. Erreur, à la télévision il a toujours été question de publicité et non de réclame.

Que le champion ait souhaité tirer profit de sa gloire sportive cela peut se comprendre, pourquoi pas, Mais il n'est pas certain que la voie tracée par  le père du marketing sportif avec qui notre champion a carrière ne soit pas à l'origine des excès que l'on observe aujourd'hui.

A l'issue du reportage, la parole a été donnée à un consultant, dont Didier Porte à la fin d'une de ses dernière chroniques prétend qu'il "ne possède qu'un seul neurone" mais que cela ne l'empêche pas de faire des acrobaties, "la pirouette arrière" pour être plus précis, a déploré être arrivé avant l'ouverture de ce marché au sport et ne pas avoir pu en tirer tout le profit qu'il aurait du ou pu.

Pour finir, après quelques échanges concernant sa prétendue pingrerie avec le journaliste, il a conclu sur des considérations philosophiques qu'il est difficile de reprendre dans le cadre de ce déblogage.

A défaut de pleurer il vaut mieux débloguer.