la morale: il n'y a pas de morale
Cet attrape-nigaud, haut lieu de la techno,
pour un triste Charlot et ses beaux idéaux,
se révéla, un jour, un sombre marigaud
duquel il se sauva. Mais il reste en lambeaux!
Un sémillant "Gaucho", Matador de taureaux,
mais vrai second couteau, d'un Bobo Démago,
voulut croiser le fer, avec de faux prolots,
vrais joueurs de pipeaux, menés par Maestro.
Quelques mauvais copeaux et voilà aussitôt
le "Brave Torrero" transformé en taureau
suivi par son jumeau aujourd'hui tout penaud
tel un vrai char d'assaut il sema le chaos.
On entendit alors, un mauvais concerto
donné par le Bobo, joué par les pipeaux
repris pianissimo suivi d'un crescendo
de l'éclatant solo donné par Maestro.
Tapis dans la peine ombre, le pseudo intello
depuis longtemps déjà construisait ses ilôts
tel un joueur de Go pour refermer l'étau
et contraindre Charlot à quitter le bateau.
Ca y est c'est le moment, il faut aller presto.
L'inconséquent jeunot à son impresario
sans le vouloir sciemment apporte sur un plateau
le prétexte attendu pour désouder Charlot.
Tous les moyens sont bons, Lou Ravi au crénau
crie où est le magot? L'égérie du labo
demande à Charlot que Bobo joue les héros
pendant que celui-ci achète Maestro.
Le pseudo écolo et ses seconds couteaux
jouant sur deux tableaux, se proclamant GO,
avec des trémolos annonçant le chaos
rassemblent les gogos pour sauver le bateau.
Las de l'imbroglio Charlot et ses potos
descendent du bateau emportés par les flots.
Victimes d'un complot ou maladroits nigauds?
Ce fut assurément un mauvais scénario.
la morale de cette histoire? (imaginaire bien entendu)
Il n'y en a pas.